MILLESIME 1990

L’année 1990…

La vendange 1990 s’inscrit au troisième rang des plus volumineuses récoltes champenoises après celles de 1983 et 1982 et avant celles de 1989 et 1987. Cette année fût pourtant synonyme de nombreuses incertitudes…

Un hiver doux, le printemps qui fit son apparition à la fin du mois de février et presque même l’été tout au long du mois de mars. Un temps chaud et sec provoquant le départ hâtif de la végétation, en avance d’une dizaine de jours par rapport à l’année précédente. Début avril, entre le 4 et le 5, le gèle s’abat sur la Côte des Blancs, avec des températures avoisinantes les -7°. Différents dispositifs sont alors utilisés dans le vignoble pour lutter que le gel : l’aspersion d’eau et les traditionnelles chaufferettes, afin de protéger au maximum les bourgeons si fragiles.

Après ces gelées tardives, le soleil et la chaleur reprirent place dans le vignoble pour permettre à la vigne de débuter sa floraison en toute tranquillité. Tranquillité de courte durée puisque des températures faibles, l’apparition de la pluie et une faible luminosité ralentirent drastiquement la floraison et remirent en cause la qualité de la vendange. Une seconde fois, le potentiel de récolte fût fortement atteint.

Les conditions climatiques redevinrent favorables et permettent une croissance optimale des grappes restantes. C’est grâce à l’effet de pluies et du soleil que les grains restant se sont gonflés et que les grappes ont atteint un poids très supérieur à la moyenne habituelle.